Il y a quelques années déjà, j’ai entamé une réflexion profonde sur le sens du temps et de la vie.
Dans mes prières, je partageais avec Dieu mon désir de vivre une longue vie, idéalement jusqu’à l’âge de 120 ans, et je m’interrogeais sur les moyens d’y parvenir tout en préservant ma santé. À ma grande surprise, les réponses ont commencé à se manifester de différentes manières.
Un jour, une amie m’a parlé d’un épisode de l’émission de Denis Lévesque où l’un des invités affirmait que toute mort avant l’âge de 120 ans était prématurée. En parallèle, je suis tombée sur une citation dans un livre, stipulant que chaque être humain avait la capacité de vivre jusqu’à 120 ans sans difficulté. Intriguée, j’ai posé la question à Dieu : si tel est le cas, pourquoi la plupart des gens décèdent-ils autour de 80 ou 90 ans ?
La réponse m’est venue de façon presque immédiate, alors que j’étais entre le sommeil et le réveil. Une voix intérieure m’a éclairée sur le lien entre les croyances véhiculées par la société, auxquelles nous adhérons tacitement, et le rituel de la célébration de l’anniversaire. En effet, l’anniversaire nous rappelle inexorablement notre âge et nous confronte à la notion du temps qui passe. Ce rappel constant alimente notre conscience de l’âge et renforce les stéréotypes liés à chaque tranche d’âge.
Par exemple, à l’approche de la cinquantaine, on nous prévient que les maux de santé font leur apparition. La célébration du cinquantième anniversaire devient ainsi un rappel abrupt de notre âge et des défis qui nous attendent supposément. Mais qui a décrété que notre anniversaire devait être marqué par un gâteau orné de bougies, symbolisant une année de plus qui nous rapproche de la mort ? Est-ce réellement une pratique nécessaire, ce rituel que nous nous infligeons année après année à t’elle une signification plus profonde?
Pour ma part, j’ai pris le temps de méditer sur ces questions et j’ai fait le choix de ne plus célébrer mon anniversaire. Mais chacun est libre de prendre sa propre décision en toute conscience.
Et toi, agis-tu en toute connaissance de cause ?
Je crois que notre évolution avec l’âge est liée en grande partie à nos croyances, bien souvent limitantes. Exemple : à 60 ans et plus, il est normal d’avoir de l’arthrose ou des douleurs. A 70 ans, je ne souffre ni de l’une ni des autres, et j’ai une bonne vitalité ; j’ai enrayé un processus de douleurs diffuses, il y a 4 ou 5 ans environ. Je prends soin de moi évidemment, mais j’ai eu un parcourt de vie plutôt difficiles (maladies dans mon jeune âge, travail posté, etc.). On peut envisager de vivre au delà de 120 ans, dans de bonnes conditions bien sur.
Merci pour votre témoignage, longévité à vous! vous sembler être sur la bonne voie pour vivre longtemps et en bonne santé